Issu d'une solide réputation médicinale, le cassis est un incontournable de nos jardins.
Hildegarde de Bingen vantait déjà ses mérites en le nommant "l'arbre du goutteux", elle le recommandait vivement pour soigner la goutte.
L'Abbé P Bailly de Montaran disait qu'en consommer favorisait la longévité humaine.
Même un musée s'est ouvert au sud de Dijon en 2001, "Le Cassissium", 1er musée mondial consacré à l'étude du cassis.
En médecine traditionnelle, on utilise ses feuilles, baies et bourgeons.
Le fruit, riche en vitamines C, est antioxydant. Il agit contre les diarrhées et on peut le consommer avec intérêt comme "super aliment" dans une cure dédiée à l'amélioration de la vue.
Les feuilles, préparées en décoction, sont quant à elles diurétiques et permettent de lutter contre les œdèmes liés à une faiblesse circulatoire.
On peut les prendre en complément d'une cure amincissante.
Anti inflammatoire, le cassis soulage les douleurs rhumatismales et articulaires:
1 cuillère à soupe de feuilles par tasse d'eau. 2 à 3 tasses par jour en dehors des repas.
On l'utilise en complément de traitement dans l'hypertension, les crampes, impatience, hémorragie...
En gemmothérapie, le cassis a un large spectre d'actions.
Antiallergique: il est à utiliser avec grand intérêt dans toutes les allergies et manifestations allergiques (allergies alimentaires, médicamenteuses, respiratoires, au soleil, conjonctivite, allergies chroniques..). Il soulage l'asthme en complément du viorne.
Antiinflammatoire: étant cortison-like, il stimule naturellement la synthèse du cortisol sanguin et soulage les inflammations digestives, articulaires, respiratoires, ...
Immunostimulant et adaptogène, il est donc efficace dans la fatigue et la stimulation immunitaire.
Il permet également de potentialiser les effets des autres bourgeons.
En cuisine, on utilise principalement son fruit. Il permet d'agrémenter des tartes, salades de fruits, fromage blanc et de réaliser des coulis, confitures...
Nous le connaissons bien en crème de cassis pour faire des kirsch. Autrefois appelé le "commun" en bourgogne, il régalait ses convives avec une apéritif appelé "Communard".
Vous l'aurez compris, cet arbuste aux petites baies à toute sa place dans nos jardins.
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