
L'Alchémille, bien connue sous les noms de herbe aux femmes, porte rosée ou manteau de notre Dame, était très prisée autrefois par les alchimistes car les gouttes recueillies en son sein (les gouttes de rosée) étaient soi-disant indispensables pour obtenir la pierre philosophale.
Au Moyen Âge, elle est plutôt réputée pour traiter les maux féminins. De par sa richesses en tanins, elle est astringente, et de ce fait régule les flux menstruels.
Durant les guerres des 15°et 16°siècle, elle était utilisé comme hémostatique et pour nettoyer les plaies.
Médecine traditionnelle: les feuilles et parties aériennes de la plante sont utilisées ainsi que la teinture mère.
De par ses tanins, l'alchémille est salvatrice lors de diarrhées et soulage également les jambes lourdes.
En cas de diarrhée ou troubles circulatoires,
1 cuil. à soupe par tasse de 250ml,
prendre 2 à 3 tasses par jour jusqu'à amélioration
Plante de la femme par excellence, "progesterone-like" elle est régulatrice hormonale et intervient avec brio dans les désordres menstruels: règles abondantes, douloureuses et irrégulières. Elle est associée au Gattilier dans l'endométriose et agit très bien sur les fibromes.
Elle peut être utile dans la préparation aux accouchements.
En usage externe, la décoction de feuilles agit sur la cellulite, les vergetures, le vieillissement cutané et les hémorroïdes. Elle soulage les plaies, les piqûres d'insecte et prurit.
En cuisine, les feuilles se mangent en salade, peuvent être cuites ou mélangées dans des gratins.
Très riche en nutriments, elle est très recherchée par les animaux dans les pâturages.
En élixir floral, l'alchémille commune est conseillée aux femmes qui rejettent leur féminité. Elle atténue tout état de choc lié aux organes génitaux.
Aide à surmonter les sentiments de manque associés à des troubles génitaux ou alimentaires.